Laboratoire CeRIES – Résidence d’écriture de doctorantes et doctorants : Écrire ensemble, s’écrire ensemble

Pour la deuxième fois, huit doctorantes et doctorants du laboratoire CeRIES (Centre de recherches Individus, épreuves et société) se sont réunis début avril en Corrèze pour une résidence d’écriture. L’exercice d’« écrire ensemble » avait été prévu bien sûr, mais les personnes se sont aussi retrouvées à inventer une forme d’« habiter ensemble ». Le tout venant nourrir leurs travaux individuels de recherche.

Ouverte pour l’occasion par les propriétaires associés du lieu, la maison est vaste et silencieuse. Les coins où travailler, qui seule, qui accompagné, ne manquent pas. Ce sera dedans aujourd’hui, ou bien dehors, selon l’envie.

Écrire ensemble

Chaque personne est venue avec son propre projet d’écriture, l’a partagé avec le groupe lors de la réunion d’ouverture. Et chacune et chacun choisira d’entrer ou non dans la dynamique des sessions de travail partagé, où le temps est séquencé : une heure de travail avant un café, une autre heure de travail, puis une pause dans le jardin.

Le programme général a été prévu pour alterner ces temps d’écriture individuels avec des temps d’ateliers doctoraux pour des partages : partages d’outils de gestion du travail, de méthodes d’analyse des corpus d’entretiens, pratiques de rédaction, relectures mutuelles d’articles ou de communications en cours d’élaboration.

Des réunions ont été également planifiées pour avancer ensemble sur les projets du groupe de doctorantes et doctorants, en premier lieu la préparation de la Journée d’études qui se tiendra le 12 juin au CeRIES, sur le thème des pratiques d’égalité.

Résider ensemble

Au CeRIES, ce laboratoire dont le nom porte le I d’Individu et le S de Société, on sait que bien travailler ensemble demande de vivre bien ensemble. Et l’on sait aussi que vivre bien ensemble se construit. L’équilibre entre les temps de travail et les activités sportives ou musicales coanimées est prévu dans les grilles. La répartition égalitaire des courses, des préparations de repas, de vaisselle et de ménage est attentivement respectée, comme l’est la distribution de la parole en réunion. Et les moments suspendus où l’on peut raconter ses trouvailles ou livrer ses doutes à celui ou celle que l’on choisit, se questionner mutuellement en profondeur, trouvent aussi leur place.

Au-delà de cette semaine de résidence d’écriture, la cohésion du collectif de doctorantes et doctorants se trouve confortée, les liens de soutien sont rendus plus visibles : indispensables dans cette aventure au long cours qu’est une recherche en thèse.

 

Le collectif de la résidence d’écriture 2024